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Ton métier ne te détermine pas. Ce qui te détermine, c’est ton attitude.
Paris 19e
On commence par se dire bonjour, les chiens se disent bonjour ensemble et c'est comme ça qu'on arrive à se causer un petit peu.
Quand on fait des choses vraies, elles permettent de vraies rencontres.
J'ai toujours voulu observer. C'est comme ça qu'on m'a transmis ce métier et je l'ai poussé à l'extrême.
Ils ont tous des enfants mais n'avaient jamais vu ça.
Après l'accident, je me suis juré que plus jamais je ne me laisserais parasiter par des trucs sans importance.
J’ai d’abord été étonné par le côté vivant du dessin. Je trouve qu'il y a un travail, notamment sur le regard, qui est assez bluffant.
Tous les jours tu vas aborder quelqu'un, tous les jours tu vas parler. Donc bien parler, c'est vraiment important.
Noisy-Le-Sec
Avec lui c'était toujours le regard. Jamais une baffe, toujours des mots. Le respect.
D'habitude, on a le sentiment d'être un peu oublié, là on était mis en valeur.
Même une tasse avec les cuillères dans de l’eau pour qu’elles soient propres. Il avait pensé à tout !
J'avais trouvé un lien du côté de ma mère : j'étais venue la chercher et j'ai réalisé que je l'avais déjà en moi.
Et les jeunes, travailler avec quelqu'un qui connaît le quartier et son métier, ça les fait bouger un peu.
Pour moi, dire bonjour c'est sacré. Ma famille, c'est aussi les personnes que je rencontre.
On finissait même à deux parce que l'autre moitié était virée.
La demande de travail est tellement forte ! Mais elle a pas lâché.
« Le rythme, je m'en fous. J'ai pas d'enfants, c'est largement faisable. »
Notre deuxième langue, c’est l’anglais. Je ne parlais pas un mot de français. C’était important, apprendre la langue.
Paris 18e Quartier de la Chapelle
Je suis médecin généraliste de l’autre côté de la rue et j’ai toujours eu des liens extrêmement importants avec le Relais 59.
Paris 12e
Je suis bénévole aussi dans un autre centre, je donne des cours d’informatique pour les débutants.
Paris 18e
Y a pas un jour qui passe sans que je parle à mes enfants.
Paris 20e
Et quand je cherche travail ici, pas facile. On ne t’écoute pas, parce que pas bien parler le français ; tout de suite raccroche le téléphone.
J’ai été au chômage donc je voulais faire autre chose que de rester à la maison.
Paris 14e Paris
Là-bas en Egypte, il y a la famille et tout. C’est plus libre.
Paris 18e Paris
On était beaucoup quand on a fait l’ouverture de l’école, du dispensaire, de la pharmacie… Ça, c’est vraiment magnifique.
Plus jeune, j’avais du mal avec le système.
Mes souvenirs du Cambodge, c’est la guerre… Il me semble aussi avoir fait un peu les champs.
Paris 13e
Moi, la première fois que je prends un bic pour écrire un papier, c’est ici en France.
Paris 11e
Me dis pas que je vais devenir comme ça, là !
Paris 14e
Le HCR a beaucoup aidé.
Saint-Denis
Dans la résidence, il y a une convivialité, un respect entre jeunes et vieux.
Mamie, on va méné-méné en bus ?
Iklef a aussi connu le dernier artisan pâtissier du quartier, qui l’a pris sous son aile.
Akim signifie « juge » ou, comme précise sa mère, « celui qui donne la raison à celui qui la mérite, qui a bien travaillé…
J’aime bien la classe. Et surtout la chorale, le dessin. Et le théâtre…
Au début, je n’osais pas trop dire que j’habitais dans le 19e arrondissement.
Je me demandais si j’avais été adopté. Je lui ai demandé si elle était vraiment ma mère.
Travailler dans une hotline n’est pas tout à fait ce que j’aurais voulu faire mais ça m’a aidée à devenir moins timide.
Je ne parlais pas du tout français, même pas bonjour.
Je suis arrivé en Italie le 5 août 1993 à 7 heures du matin.
Tant qu’on n’accepte pas, c’est douloureux, on se heurte à soi-même.
Pour se rendre à l’école, elle traversait le fleuve Sénégal à la nage.
Maintenant si ça ne vous ennuie pas, on se dit “ tu ” !